Je vous ai fait un jeu de cartes pour finir l'année du dirlo ou de la dirlette en beauté. C'est plus drôle d'y jouer en réunion de directeurs pendant que votre IEN s'évertue à vous convaincre des bienfaits de ses préconisations ou de celles d'un DASEN anxieux quant à sa prime de résultat. On y joue un peu comme à la bataille, sans regarder ses cartes. Et la prochaine fois je vous ferai un jeu de type "mille bornes", avec des obstacles du genre "base-élèves est planté" ou "exercice d'évacuation imprévu" ou "enseignant non remplacé".
Imprimez les images qui suivent (à base de dessins de mes élèves, il y a quand même un minimum).
Les règles:
25 cartes "élève"
6 cartes "enseignant"
4 cartes "directeur" ou "directrice"
2 cartes "ien"
2 cartes "dasen"
1 carte "ministre"
soit 40 cartes ce qui permet de jouer à quatre.
L'objectif est de se débarrasser des cartes "élève".
On joue comme à la bataille.
Si les deux joueurs abattent une carte élève, ils la gardent devant eux.
Si l'un des deux abat un atout face à une carte "élève", il le remet dans son jeu en fond de paquet, son adversaire met la ou les cartes "élève" alignées de son côté, y compris celles de son adversaire.
Si les deux joueurs abattent un atout semblable, ils remettent la carte dans leur jeu en fond de paquet. Si l'un des atouts est supérieur (hin hin hin!), le perdant met la carte perdante de côté avec les cartes élèves.
Si un joueur abat une carte "enseignant" et l'autre une carte "directeur", ils gardent les cartes devant eux et en abattent une seconde. La carte "directeur" ne bat la carte "enseignant" que si elle est suivie d'une seconde carte "directeur" ou d'un atout supérieur. Si les deux atouts sont semblables on abat une troisième carte. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il y ait un perdant, qui met alors toutes ses cartes de côté alors que le gagnant remet tous ses atouts dans son jeu (oui, c'est injuste, mais c'est ça l'éducation nationale quand vous avez un emmerdement quelconque).
Quand un des joueurs n'a plus de cartes, on fait le compte des cartes "élève". Le perdant est celui qui en a le plus... ouaip, comme dans la vie!
Oh le cochon d'ien.
RépondreSupprimerEt le méchant loup Dasen.
:-D