Je suis en rogne contre le SNUipp depuis quelques jours. Cela tombe mal, moi qui commençais à en penser un peu de bien.
D'abord, la façon dont le SNU se rattrape aux branches pour n'être pas distancé par le SE est d'une totale indignité. Ces gens-là se sont faits doubler par l'action récente du SE envers les directeurs d'école, qui a amené le résultat que l'on sait et les récents propos de M. Peillon. Du coup, voilà nos braves syndicalistes du SNU qui essayent de faire croire que tout le mérite leur en revient. Ils veulent faire croire ça à qui? Ce serait très drôle si ce n'était plutôt tragique et représentatif de l'état total de déliquescence dans laquelle est tombé ce syndicat avec Aschieri et d'autres. Le SNU n'est plus que l'ombre de lui-même... RIP!
Ensuite, je tombe, et ce coup-ci je me suis fais bobo, sur cet article ridicule dans le Café pédagogique qui décidément ne nous sert plus que de la lavasse de la FSU. Enquête vérité, tu parles. Pour l'extérieur, ça peut marcher, mais qui dans le métier peut croire que les enseignants du primaire travaillent 43 heures par semaine? C'est minable! Même lorsque j'étais jeune instit et que j'avais eu pour la première fois un CM1/CM2, jamais je n'ai dépassé deux heures de boulot de préparation et de correction par jour de classe, soit environ, à la louche, 35 heures ou un peu plus. Quant aux réunions, je rappelle qu'elles sont incluses dans les 27 heures que doit l'enseignant à son administration. Alors, l'informel, hein, il a bon dos, et laissez-moi m'esclaffer!
Ceci écrit, si vous bossez quand même 43 heures par semaine, alors changez de métier, vous n'êtes pas fait pour ça.
Mais cette ridiculerie a certainement pour le SNUipp un grand mérite, c'est celui de faire croire que les directeurs d'école ne travaillent, eux, qu'une heure par semaine de plus que leurs adjoints. Et ça... ça me fout en pétard! J'en connais certains en élémentaire qui font, entre leur travail de classe et leur direction, environ 45 heures par semaine, et 60 heures les semaines particulières de l'année que nous connaissons tous. Moi, ce n'est pas mon cas, mon école maternelle est petite et avec l'habitude ma direction roule toute seule; je passe plus de temps pour ma classe que pour la direction.
Il est parfaitement inadmissible qu'un syndicat qui se veut sérieux comme le SNUipp et un organe comme le Café pédagogique répandent des chiffres aussi fantaisistes. "Mais ce n'est pas nous!", me répondront-ils, ce sont les collègues que nous avons sondés qui... Pour faire un sondage, braves gens, on s'adresse à ceux qui savent le faire, comme le GDID, tiens, l'avait fait il y a quelques années avec l'IFOP.
Mais que peut-on attendre d'autre d'un syndicat en totale perte de vitesse et de crédibilité? J'imagine la fourmilière affolée...
Bref, tout ça pue un peu.
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