samedi 6 avril 2013

Un ministère de feignasses ?


Dans la rubrique "Les ravages de l'informatique", voici une illustration supplémentaire des méfaits numériques au sein du ministère de l’Éducation nationale. Après Base-élèves et Affelnet, programmes farfelus élaborés en interne par des savants fous dans des laboratoires que j'imagine constitués de vieux MO6 ou TO7 alternant avec cornues et autres flasques dans lesquelles fermentent des produits nauséabonds, nous assistons désormais au règne du copier-coller, que j'estimais digne d'étudiants feignasses écrivant leurs mémoires d'études à grands coups de Wikipédia. Eeeh oui, il n'y a pas que les faceux décérébrés qui aient l'auriculaire sur Ctrl ou Pomme et l'index sur C...

J'ai évoqué dans mon précédent billet la réponse lamentable faite à ce pauvre M. Baumel, député méritant de Saône et Loire qui s'intéresse au sort des directeurs d'école. Voici aujourd'hui celle faite au non moins méritant M. Bocquet, député du Nord qui lui aussi se pose des questions quant à la direction d'école en France.

C'est la même.

Strictement, complètement, irrémédiablement la même.

Il n'y manque pas une virgule ni un accent.

M. Baumel et M. Bocquet avaient pourtant posé des questions différentes, en termes choisis, avec des nuances et des variantes, même si le fond de la question était le même, soit la question cruciale voire primordiale pour l'avenir de l'école primaire publique française qu'est la question de l'absence de statut des directeurs d'école et de reconnaissance de ce qui est aujourd'hui un métier à part entière bien différent de celui d'enseignant.

La même réponse, pile-poil.

Il y a fort à parier que le prochain représentant de la Nation qui posera une question similaire se verra récompensé de la même façon... Je serais un de ces messieurs, je serais vexé. Aurions-nous un ministère de feignasses? Ou est-ce du mépris pour la représentation nationale? Je vous laisse répondre à cette question.

2 commentaires:

  1. J'opte pour la deuxième possibilité: du mépris. Ou bien pour la première: fainéantise. Ou alors,... la première?, la deuxième?
    Cerveau fatigué, conseil d'école à présider ce matin...
    Je ne suis d'aucun mauvais esprit, et d'ailleurs, cette réforme me va très bien. Bah oui, on a sauvé nos nuits!! l'apc et le reste restent uniquement sur le temps de journée!!!
    So far...!

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  2. Corollaire: en mal de gagner un peu plus, j'ouvre les négociations avec les parents, la CAF, et autres: si les parents veulent s'emparer de l'idée, nous serons potentiellement nombreux à accepter, à hauteur de quelques centimes d'euros, a minima, de nous occuper de vos enfants pour vos repas du soir, pour les coucher, et pour les lever le matin, petit-déjeuner compris.
    Cela nous permettrait d'assurer cette partie de notre métier: "la continuité".

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