mardi 17 septembre 2013

Sortir la tête de l'eau!


Difficile de ne pas se noyer en ce moment quand on est directrice ou directeur d'école. Se partager entre sa classe, les responsabilités croissantes de la mission de direction, l'organisation des élections et des APC, la fin de la gestion de la rentrée avec ses joyeusetés (fiches de renseignements, assurances, Base-élèves, Arc-en-Ciel, gestion des 108 heures, j'en passe et des meilleures...), c'est à coup sûr accumuler les heures de travail, mal dormir et avoir le cerveau qui bouillonne.

Le lexomil n'étant pas une solution, il vous faut apprendre à vous relaxer. Inutile d'essayer de le faire dans votre bureau lorsqu'il est accessible, vous serez définitivement tenté de remplir les cases d'un tableau Excel ou de finir ce courrier que vous auriez dû envoyer depuis trois jours.

Non, la seule solution, c'est de dire "Stop!". Vous arrêtez, tout peut attendre. L'urgence ne peut être que celle que l'on se donne. Vous n'êtes pas surhumain, on ne peut pas vous réclamer plus que vous ne pouvez faire. Vous n'êtes pas non plus à l'abri de la surchauffe. Alors sachez vous arrêter, lâcher la pression, dire à tout le monde qu'aujourd'hui vous en ferez le minimum, ou que vous ne vous occuperez que de votre classe, ou... c'est selon votre organisation. Trouvez des plages de calme, voire de néant, c'est une question de survie! Vous devez tenir le coup jusqu'en juillet 2014, alors soyez raisonnable. Votre effondrement ne servirait à personne, et surtout pas à vous. Pensez à votre famille, à votre époux ou épouse, à vos enfants, à vos amis. Le week-end, laissez tout tomber, encore une fois il n'est rien qui ne puisse patienter quelques heures.

Soufflez!

Et puis adhérez ou ré-adhérez ou GDiD. Dès cette semaine son bureau commence à travailler avec le ministère en vue des négociations à notre sujet. C'est le nombre qui depuis des années fait notre force, il nous faut l'amplifier face à certains syndicats qui prétendent savoir mieux que nous ce qui peut nous convenir. Et puis l'argent c'est le nerf de la guerre: monter à Paris pour travailler au 110 de la rue de Grenelle, cela coûte des sous! Et il faudra y aller plusieurs fois pour que tous entendent notre voix, celle des directrices et directeurs d'école qui n'en peuvent plus de notre situation absurde. Pas d'hésitation, ce ne sont que 20€.

Allons, il faut tenir le coup!

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