Le GDiD voit rouge aussi, et appelle à ne pas diffuser la fameuse "lettre aux parents d'élèves" de M Hamon! C'est ici. Bravo!
Monsieur le Ministre,
Les directrices et les directeurs d'école, déçus par le traitement du dossier qui les concerne, ne diffuseront pas votre lettre aux parents sur la réforme des rythmes scolaires jusqu'à ce qu'un calendrier précis programme la mise en œuvre des mesures décidées pour reconnaître notre métier, en commençant par la pierre angulaire de l'édifice soit l'écriture d'un référentiel-métier.
Depuis plus de 13 ans Le GDiD n'a de cesse de faire reconnaître le métier directeur d'école. Présents dans les nombreuses concertations liées à la refondation de l'école nous avions alors pu percevoir à la fois la prise en compte générale de cette réalité, mais également la volonté politique affirmée de vouloir refonder l'école et cela en commençant par le premier degré.
Notre enthousiasme naturel de directeurs d'école, de militants associatifs, de citoyens tout simplement, nous a conduits à participer à de nombreuses réunions en vue de construire cette reconnaissance. A l'issue de négociations M. Vincent PEILLON avait annoncé certaines mesures utiles et surtout un calendrier des textes à venir qui mettait en avant la rédaction du référentiel métier, ce qui pour nous était enfin l'expression de la reconnaissance de la spécificité et de notre métier.
Ce texte qui doit préciser nos missions, mais surtout l'encadrement de ces missions, s'appuiera nous l'espérons sur l'expertise des directrices et directeurs d'écoles qui au travers de nos d'instances associatives et syndicales font remonter la réalité de leur activité.
Aujourd'hui il semblerait que ce texte fondamental ne soit plus la priorité et que le ministère cherche en premier lieu à travailler sur la simplification des tâches. S'il est vrai qu'aujourd'hui les directrices et directeurs d'école ont besoin de temps, d'outils de simplification, ont besoin de confiance, il nous paraît préoccupant de travailler sur les tâches avant d'avoir réglé le cadre des missions. Il serait dommage et dommageable de ne pas s'interroger sur le fond si l'on cherche à améliorer la forme.
L'investissement sans limite qu'a eu, qu'a et qu'aura notre association ne peut qu'être lié au sens logique que nous imaginons pour cette évolution:
-un référentiel métier clair
-un cadre légal dans lequel exercer
-une perspective de développement professionnel
-un temps de travail qui tient compte des trois éléments précédents.
Le groupe premier des discussions pour donner la priorité au primaire était celui qui concernait les directeurs d'école. L'année scolaire s'achève sans qu'aucune des mesures obtenues pour les directeurs ne soit rentrée dans sa phase opérationnelle et cela nous inquiète. La déception risque d'être profonde et le GDiD risque de payer cher son investissement dans l'élaboration des fiches techniques qui devaient « pleinement reconnaître le métier de directeur d'école » .
Monsieur le Ministre, les mots que vous adressez aux directeurs d'école dans votre lettre aux enseignants pourraient nous rassurer :
« Je veux enfin remercier les directeurs pour leur engagement dans le fonctionnement de chaque école, dans l'animation des équipes pédagogiques et dans la relation avec les parents. Sans eux, la nouvelle organisation du temps scolaire ne pourra pas se mettre en place dans de bonnes conditions. »
En effet, comme toujours, les directeurs étaient au rendez-vous de ce changement. Ils n'ont ménagé ni leurs temps ni leur énergie.
Vous l'aurez compris, M. le ministre, nous sommes dans l'attente de la confirmation du calendrier concernant ces différents points évoqués. Nous ne saurions terminer l'année scolaire sans communiquer à toutes les directrices et directeurs d'école de ce pays l'état d'avancement de ce dossier, l'organisation de la rentrée scolaire ne pourra se faire sereinement sans ces informations.
Le temps presse, Monsieur le Ministre, c'est maintenant que nous attendons une réponse. En ces moments pour nous d'intense activité, le ressentiment et la désillusion grandissent chez les directrices et directeurs d'école. Le GDiD leur demande donc de ne pas pour l'instant transmettre aux familles la lettre dont vous nous avez chargés de la communication.
Une audience de notre association serait bienvenue pour que nous puissions vous présenter, Monsieur le Ministre, la situation des directrices et directeurs d'école et leur grande motivation malgré une lassitude qui ne cesse de croitre.
Dans l'attente de votre réponse, en espérant que notre demande pourra être prise en considération, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale, l'expression de notre très haute considération.
Pour le GDID son président.
Alain REI.
Les directrices et les directeurs d'école, déçus par le traitement du dossier qui les concerne, ne diffuseront pas votre lettre aux parents sur la réforme des rythmes scolaires jusqu'à ce qu'un calendrier précis programme la mise en œuvre des mesures décidées pour reconnaître notre métier, en commençant par la pierre angulaire de l'édifice soit l'écriture d'un référentiel-métier.
Depuis plus de 13 ans Le GDiD n'a de cesse de faire reconnaître le métier directeur d'école. Présents dans les nombreuses concertations liées à la refondation de l'école nous avions alors pu percevoir à la fois la prise en compte générale de cette réalité, mais également la volonté politique affirmée de vouloir refonder l'école et cela en commençant par le premier degré.
Notre enthousiasme naturel de directeurs d'école, de militants associatifs, de citoyens tout simplement, nous a conduits à participer à de nombreuses réunions en vue de construire cette reconnaissance. A l'issue de négociations M. Vincent PEILLON avait annoncé certaines mesures utiles et surtout un calendrier des textes à venir qui mettait en avant la rédaction du référentiel métier, ce qui pour nous était enfin l'expression de la reconnaissance de la spécificité et de notre métier.
Ce texte qui doit préciser nos missions, mais surtout l'encadrement de ces missions, s'appuiera nous l'espérons sur l'expertise des directrices et directeurs d'écoles qui au travers de nos d'instances associatives et syndicales font remonter la réalité de leur activité.
Aujourd'hui il semblerait que ce texte fondamental ne soit plus la priorité et que le ministère cherche en premier lieu à travailler sur la simplification des tâches. S'il est vrai qu'aujourd'hui les directrices et directeurs d'école ont besoin de temps, d'outils de simplification, ont besoin de confiance, il nous paraît préoccupant de travailler sur les tâches avant d'avoir réglé le cadre des missions. Il serait dommage et dommageable de ne pas s'interroger sur le fond si l'on cherche à améliorer la forme.
L'investissement sans limite qu'a eu, qu'a et qu'aura notre association ne peut qu'être lié au sens logique que nous imaginons pour cette évolution:
-un référentiel métier clair
-un cadre légal dans lequel exercer
-une perspective de développement professionnel
-un temps de travail qui tient compte des trois éléments précédents.
Le groupe premier des discussions pour donner la priorité au primaire était celui qui concernait les directeurs d'école. L'année scolaire s'achève sans qu'aucune des mesures obtenues pour les directeurs ne soit rentrée dans sa phase opérationnelle et cela nous inquiète. La déception risque d'être profonde et le GDiD risque de payer cher son investissement dans l'élaboration des fiches techniques qui devaient « pleinement reconnaître le métier de directeur d'école » .
Monsieur le Ministre, les mots que vous adressez aux directeurs d'école dans votre lettre aux enseignants pourraient nous rassurer :
« Je veux enfin remercier les directeurs pour leur engagement dans le fonctionnement de chaque école, dans l'animation des équipes pédagogiques et dans la relation avec les parents. Sans eux, la nouvelle organisation du temps scolaire ne pourra pas se mettre en place dans de bonnes conditions. »
En effet, comme toujours, les directeurs étaient au rendez-vous de ce changement. Ils n'ont ménagé ni leurs temps ni leur énergie.
Vous l'aurez compris, M. le ministre, nous sommes dans l'attente de la confirmation du calendrier concernant ces différents points évoqués. Nous ne saurions terminer l'année scolaire sans communiquer à toutes les directrices et directeurs d'école de ce pays l'état d'avancement de ce dossier, l'organisation de la rentrée scolaire ne pourra se faire sereinement sans ces informations.
Le temps presse, Monsieur le Ministre, c'est maintenant que nous attendons une réponse. En ces moments pour nous d'intense activité, le ressentiment et la désillusion grandissent chez les directrices et directeurs d'école. Le GDiD leur demande donc de ne pas pour l'instant transmettre aux familles la lettre dont vous nous avez chargés de la communication.
Une audience de notre association serait bienvenue pour que nous puissions vous présenter, Monsieur le Ministre, la situation des directrices et directeurs d'école et leur grande motivation malgré une lassitude qui ne cesse de croitre.
Dans l'attente de votre réponse, en espérant que notre demande pourra être prise en considération, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale, l'expression de notre très haute considération.
Pour le GDID son président.
Alain REI.
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