Notre nouveau ministre de l’Éducation nationale avait promis au GDiD qu'il respecterait le calendrier élaboré par son prédécesseur pour ce qui concerne l'évolution nécessaire du métier de directeur d'école.
Ce n'est pas le cas. Le travail de fond du GDiD semble avoir été vain puisqu'au lieu de nous sortir enfin le "référentiel-métier" qui était sur le billot et sur lequel le GDiD a longuement travaillé, voilà que le ministère semble -à la demande de la FSU et des syndicats non-réformistes- s'orienter vers une simplification des tâches.
Certes elle est peut-être nécessaire. Mais "alléger" quelque chose qui n'est pas défini, voilà qui parait curieux, et certainement léger. Le ministre veut-il donner des gages à la FSU avant les élections professionnelles? Car il faut être clair: d'une région à l'autre, d'une commune à l'autre, d'une circonscription à l'autre la mission des directeurs d'école varie en responsabilité, en charges, en temps, au gré des lubies d'un DASEN ou d'un IEN. Aucun directeur d'école ne sait précisément ce qu'il doit faire ou ne pas faire en dehors de ses devoirs de base comme la tenue du registre-matricule et de deux ou trois autres billevesées. C'était pour cela que le référentiel était nécessaire. Alors que va donc "simplifier" notre ministre? Nous enlever des tâches inexistantes pour certains d'entre nous? Ce qui signifierait concrètement qu'il nous en ajouterait quelques-unes... Ce n'est pas sérieux, c'est ridicule.
Ce qui motive aussi ma colère, c'est le peu de considération que montre M. Hamon pour le travail effectué par le GDiD, qui a été convié à de nombreuses séances de travail par l'équipe de M. Peillon. Enfin on allait savoir ce que signifie être directeur d'école! Plouf! A l'eau!
Pour parfaire le tout, voilà que M. Hamon nous écrit: « Je veux enfin remercier les directeurs pour leur engagement dans le fonctionnement de chaque école, dans l’animation des équipes pédagogiques et dans la relation avec les parents.
Sans eux, la nouvelle organisation du temps scolaire ne pourra pas se mettre en place dans de bonnes conditions. »
Ben voyons. Cela s'appelle pousser mémé dans les orties. Des remerciements, cela ne coûte pas cher, cela n'engage à rien. Mais cela surtout ressemble furieusement à une fin de non-recevoir. Circulez, y'a rien à voir! J'irai même jusqu'à dire que si ce n'est de la provocation, c'est au moins d'une telle ironie que je ne peux pas y voir une maladresse mais une volonté de mettre un point final aux revendications des directeurs d'école.
Dans ces conditions, je ne marche pas. Le temps est peut-être venu de mettre les points sur les i. Les directeurs d'école de notre pays, Monsieur le Ministre, font tourner la machine. Elle est facile à gripper. Voulez-vous donc déclencher une grève des directeurs d'école? J'y suis prêt, parce que j'en ai marre qu'on se foute de ma poire. On me balade depuis 2012, stop j'arrête les dégâts. Attendez-vous déjà à ce que votre fameuse lettre aux familles reste dans les classeurs virtuels de ma boîte de courriel.
Ben voyons. Cela s'appelle pousser mémé dans les orties. Des remerciements, cela ne coûte pas cher, cela n'engage à rien. Mais cela surtout ressemble furieusement à une fin de non-recevoir. Circulez, y'a rien à voir! J'irai même jusqu'à dire que si ce n'est de la provocation, c'est au moins d'une telle ironie que je ne peux pas y voir une maladresse mais une volonté de mettre un point final aux revendications des directeurs d'école.
Dans ces conditions, je ne marche pas. Le temps est peut-être venu de mettre les points sur les i. Les directeurs d'école de notre pays, Monsieur le Ministre, font tourner la machine. Elle est facile à gripper. Voulez-vous donc déclencher une grève des directeurs d'école? J'y suis prêt, parce que j'en ai marre qu'on se foute de ma poire. On me balade depuis 2012, stop j'arrête les dégâts. Attendez-vous déjà à ce que votre fameuse lettre aux familles reste dans les classeurs virtuels de ma boîte de courriel.
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