dimanche 2 octobre 2016

Comment Céline A. réinvente l'eau chaude...

Après un excellent repas (rôti de porc bio, confit d'échalotes, girolles et champignons de Paris, rattes...) certes un peu lourd mais de saison, m'est venue l'idée de causer du bidule qui fait le buzz, soit le bouquin tout aussi lourd mais nettement moins digeste de Céline A., dont je refuse de citer le nom tant cet opportunisme m'exaspère. Pour le coup, ce billet ne concernera pas forcément les Directeurs d'école, à moins que comme moi ils soient également enseignants en maternelle et comme les neuf dixièmes de ces écoles ont trois classes ou moins...

Voilà donc une Céline A. qui découvre l'école maternelle. Je l'ai écrit cinquante fois, la maternelle c'est le parangon de l'enseignement, ce n'est que du bonheur, même quand on a une classe "pourrie"... Hein? Oui, ça arrive, un groupe avec lequel pas grand chose ne fonctionne, mais bon c'est quand même rare. Fatigant, en revanche, c'est clair. Brave Céline, vous voilà aux commandes d'un groupe d'enfants assoiffés de compétences et de savoir. Et qu'en faites-vous? Un sujet d'expérimentation. Bon, ça vous regarde. Comme le fait qu'après avoir lâchement abandonné votre mission à peine votre expérience achevée, vous éprouviez le besoin d'écrire un bouquin grâce auquel vous passez pour un génie aux yeux des imbéciles qui vous ont subventionnée, aux yeux des imbéciles des médias qui n'ont jamais fichu les pieds dans une école maternelle, ou surtout comme une gourde - et je pèse mes mots - aux yeux des enseignants qui comme moi exercent ce métier avec abnégation depuis presque quarante ans.

Comme vous vous en doutez, Céline A., je vous déteste. Vous me débectez, vous me sortez par les yeux, vous me faites vomir. Votre suffisance, votre arrogance, vos certitudes... Vous êtes le comble d'une époque asservie au fric et aux médias. Pire, vous vous êtes bassement asservie à la fange politicienne, en jouant le jeu d'organes assujettis à des convictions partisanes, en acceptant leur argent à un point inimaginable pour truquer le jeu de façon abominable, avec une ATSEM spécialisée et dédiée, avec un matériel devant lequel ne peut que baver n'importe quel enseignant de maternelle. Je suppose que les enfants dont vous relatez l'expérience en auront profité, tant mieux pour eux, je ne suis pas suffisamment obtus pour ne pas apprécier l'effort qui aura été fait à leur égard. Mais vous avez vendu ma mission, et cela je ne peux vous le pardonner. Que vous osiez, avec une telle outrecuidance, vous donner comme exemple alors que jamais aucun instit dans mon petit et misérable genre ne pourra prétendre au dixième des conditions dans lesquelles vous avez exercé, c'est misérable. Je ne vous ne le reproche même pas, j'en serais presque à vous plaindre. Parce que, comme vous avez lâchement abandonné notre merveilleuse mission après l'avoir à peine effleurée, vous ne connaîtrez jamais le bonheur ineffable d'avoir réussi, sans moyens, sans argent, sans aide, juste avec votre abnégation et de constants et quotidiens efforts, à sortir un enfant de la fange dans laquelle la société et sa famille n'auraient pu que le laisser s'enliser.

Oui, Céline A., à l'école maternelle on chante, on joue, on manipule, on fait des activités de grande ou de petite motricité. Mon Dieu, quelle découverte! Vous ne croyiez quand même pas être la seule à le faire? Sauf que moi mes outils j'ai dû les élaborer, les fabriquer, au cours des années. Sauf que moi l'ATSEM pas trop compétente je ne l'ai avec moi qu'un heure par jour parce que je la partage avec une autre classe qui en a plus besoin que moi. Moi je bosse depuis trente-huit ans avec les moyens du bord (et je ne suis pas à plaindre avec une municipalité attentive) et j'économise mes feutres, mes crayons, mes stylos, mes ciseaux, mon papier, pour que chacun y trouve son compte. Chaque année j'économise pour acquérir du matériel d'EPS, des jeux pour ma classe et pour celles de mes collègues, j'ai bossé pendant des années pour obtenir les ordinateurs tactiles qui sont une porte supplémentaire que j'ouvre à mes élèves - contrairement d'ailleurs à ce que vous suggérez, ce qui montre bien que vous n'y comprenez rien -. Et chaque année depuis des décennies mes élèves chantent, jouent, manipulent, font des activités de grande ou petite motricité... Tiens, vendredi , nous sommes mêmes allés inopinément nous promener, parce que mon école est sur les champs, nous sommes allés voir les ruches de la commune et nous rouler dans l'herbe. Ben oui, ils étaient fatigués, ils en avaient besoin, cela leur a été certainement parfaitement profitable. Vous voyez, moi aussi je fais dans le "naturel" ! Sauf que moi je ne l'aurai écrit ici qu'une seule fois.

Je t'en foutrai, du naturel...

Vous réinventez l'eau chaude, Céline A., c'est inutile parce que depuis toujours l'école maternelle française fonctionne au plus près des besoins de ses élèves, au plus près de leur rythme, avec les moyens dont elle dispose et surtout avec la bonne volonté et l'abnégation de ses enseignants. Votre bouquin est une absurdité, vous enfoncez des portes ouvertes, ce qui ne serait pas grave si ce livre n'était pas parallèlement une insulte à mon travail quotidien. Et ce qui est pire à mes yeux, vous participez à une mode mortifère de dénigrement, à une mode morbide et thanatophore qui veut abattre l'école. Pourquoi? Pour qui roulez-vous? Quel est votre intérêt? Surtout quand on sait que vous visez l'école maternelle, qui n'est pas et loin de là le maillon faible de l'école.

Bref, votre bouquin est idiot, inutile, superfétatoire. Il ne relève que votre renoncement et votre incompétence. Vous avez réussi à vous mettre au banc de ceux qui au quotidien depuis des années ou des décennies s'évertuent quotidiennement dans une charge difficile. Peut-être y trouverez-vous votre compte, avec ce que votre éditeur vous enverra, avec peut-être une mission payée par un de vos subventionneurs pour prêcher la bonne parole. Je reviens sur ce que j'ai écrit plus haut, je vous plains finalement totalement, se trouver dans le même paquet que les Zemmour et autres contempteurs d'un système dont vous êtes issus ne sera pas confortable à long terme.

23 commentaires:

  1. Merci ! Merci d'écrire et de publier ce que de nombreux enseignants pensent tout bas (ou tout haut) mais dont la voix n'arrive pas à percer face au déballage médiatique que l'on fait autour de ce pseudo-ouvrage.

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  2. Céline Alvarez obtient de bons résultats avec une méthode (et les moyens qui vont avec), elle se met ainsi les parents (et bien d'autres personnes) dans la poche. Dès lors, toute critique faite contre elle passe pour une réaction défensive d'un corps enseignant immobiliste/conservateur.

    Cette susceptibilité des enseignants (énervés par le côté "messie" véhiculé, ou par les jugements sur le corps enseignant) provoque une réaction qui au bout du compte nuit à la profession.

    Il faut réagir avec intelligence, se servir des réactions au travail de Céline Alvarez pour que les parents fassent pression et qu'ainsi tous les enseignants puissent bénéficier de tels moyens.

    Dans votre énervement (compréhensible), vous vous tirez une balle dans le pied, mais également dans ceux de vos collègues (dont je fais partie, même si j'officie à l'école élémentaire).

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    1. De quels résultats parlez-vous ? Uniquement ceux qu'elle présente ? Ceux dont les parents ont bien voulu participer aux tests privés de la dernière année de l'expérience ?
      Dans les classes supérieures, les élèves relevant de l'expérience se sont montrés excellents dans quelques domaines et incroyablement pauvres dans d'autres. S'il faut vanter une méthode et vouloir révolutionner l'école, il fallait rester et prouver dans les autres cycles que cette méthode était adaptable et adaptée aux programmes, dans tous les domaines.
      Je ne suis pas susceptible ni jalouse, simplement, j'ai attendu les dits résultats des années et ils ne sont toujours pas édités. Des groupes maternelle font du boulot extraordinaire sans pour autant vendre leurs conférences ni leurs écrits.

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    2. Où avez vous pu trouver les résultats des élèves dans les classes de niveaux supérieurs?
      Je cherche à en savoir plus sur le devenir des élèves de la classe expérimentale depuis un moment mais l'information est introuvable

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  3. Partout dans le monde où la pédagogie Montessori (parce que c'est ce qu'elle fait) a droit de cité dans les classes publiques, elle le fait à moyen égal.
    Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain.

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  4. Je ne jette rien du tout, et certainement pas la "méthode" Montessori, je me révolte contre ce phénomène médiatique qu'on nous met à toutes les sauces. Les enseignants qui s'échinent quotidiennement n'ont pas besoin de ça.

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  5. Cette femme a un talent oratoire qu'elle exploite bien, avec un ego surdimensionné... Je crois peu à cette fable de Noel du miracle éducatif..si c'etait aussi simple, tous les enfants des ecoles Montessori de France seraient des génies en fin de CM2...et c'est loin d'être le cas..tiens..pourquoi donc? J'ai ma petite réponse...

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  6. Si votre agacement peut se comprendre, ne confondez pas le message de Céline Alvarez et celui que véhicule les médias qui souvent ne retraduit pas sa pensée.
    Acceptons simplement de nous poser des questions. Celine Alvarez n'a pas eu l'irrespect de critiquer les enseignants alors faisons preuve d'ouverture d'esprit. Certainement que tout n'est pas à prendre, qu'il faudra sans cesse s'adapter à nos classes et nos élèves, mais preuve en est que dans d'autres pays européens (notamment les pays nordiques), ce type de pédagogie est bien plus développée et acceptée et cela fonctionne mieux. Il ne s'agit en aucun cas de dénoncer le travail des enseignants qui, à mon sens, sont moteurs d'un vrai changement que les institutions de l'éducation nationale refusent d’insuffler, mais simplement de dire qu'autre chose est possible et de le montrer à tous, puisque nos formations ne le permettent pas.
    Se fermer à toute nouveauté sans considérer la question et avoir réellement étudié le sujet, lu le livre, est extrêmement dommage. Ne nous enfermons pas, nous sommes dans un métier où se former chaque jour est une nécessité, avoir un regard critique également, mais pas en se mettant des œillères.

    Félicitation pour votre engagement au quotidien, pour tout le travail accomplit depuis toutes ces années et pour celui que vous aller encore fournir pour les élèves.

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  7. Servons-nous de son succès (réel ou présumé) et exigeons d'avoir les mêmes moyens : des formations aux pédagogies Montessori, Freinet, etc, des formations aux neuros-sciences, du matériel pédagogique adapté, une ATSEM à temps plein, des séances d'analyse de la pratique, du temps pour la mise en œuvre de notre pédagogie, une hiérarchie bienveillante. Bon, pour la jeunesse et l’énergie, ça c'est râpé après toutes ces années de service (tiens, ça me rappelle une chanson de ma jeunesse !!! Oui je sais, là je suis hors sujet).

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  8. Seriez-vous tous jaloux de son succès ? Et de l'intérêt grandissant de parents dégoûtés de confier leurs enfants à une institution qui n'a plus les moyens d'être à l'écoute de chacun des petits Êtres qu'elle accueille ?
    Chacun d'entre vous sait mieux qu'un quelconque parent comment il faut "éduquer" les enfants de la Nation, n'est-ce pas ? Qu'en est-il de cette école (élémentaire) où les parents n'entrent qu'à condition d'y avoir rendez-vous ? Où est l'école où l'enfant et sa famille sont les bienvenus pour élaborer des projets partagés ???? Où est cette école qui donne envie de se lever le matin pour aller apprendre avec plaisir ??? La France est le plus mauvais pays d'Europe en matière de scolarité ? Le meilleur en matière de "décrochage", cela ne vous invite-t-il pas à repenser le modèle dans lequel on fait grandir nos chères petites têtes blondes ? Surtout ne jamais se remettre en question, vous avez raison... Trop difficile de se regarder en face et de reconnaître qu'on pourrait faire beaucoup mieux simplement en laissant aux enfants le soin d'apprendre par eux-même à leur rythme :-)
    Non, ne remettez pas en question un système qui périclite, ne remettez pas en question vos méthodes qui génèrent le décrochage (le désintérêt ...) d'un nombre de plus en plus grands de nos enfants....

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  9. C'est triste de lire de la jalousie dans vos commentaires. Notre système éducatif se meurt de son immobilisme. Et quand une jeune femme se lève et propose de belles choses qui font du bien à nos enfants, quelle est votre réaction ?
    L'ouverture d'esprit est essentielle dans le métier que vous faites, la remise en question est vitale. N'oublions pas que vous travaillez sur du "matériel humain", des Êtres Vivants très très précieux. Ce sont ces mêmes Êtres vivants qui feront l'Avenir de notre Planète.... Ah, si l'école publique devenait une gigantesque école de la Vie, inspirée des méthodes de Maria Montessori !!!! Quel bonheur ce serait pour nos enfants de n'avoir plus à vivre la compétition au quotidien, de pouvoir fonctionner par atelier et en autonomie (rangement...)
    Ah oui, et si la méditation entrait dans les écoles, vous y avez réfléchi ? Voilà une autre belle idée !!!!

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    1. Mais tout ça y est depuis longtemps, on ne l'a pas attendue...

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  10. C'est assez comique, cette translation que vous faites entre mon billet sur Céline A. et la méthode Montessori. Où ai-je écrit quoi que ce soit contre? Et où voyez-vous une quelconque jalousie? Vos obsessions ne sont pas les miennes. Mais je m'élève totalement contre un bouquin et des commentaires qui voudraient qu'on ne puisse pas être bienveillant et efficace dans l'école publique... sans toutes ces simagrées médiatiques. Vous ne me connaissez pas, vous ne connaissez pas mes méthodes de travail, qui êtes-vous pour en préjuger? Je fais ce boulot avec attention et abnégation depuis près de quarante ans, je n'accepterai aucune leçon de qui que ce soit qui n'ait aucune idée de ce que l'école maternelle publique traverse ou de la façon dont nous travaillons.

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  11. En écrivant ce billet, vous saviez que cela déclencherait des réactions.
    Il ne s'agit encore une fois en aucun cas de juger votre travail et, je vous invite une fois de plus à lire le livre de Céline Alvarez et à vous plonger dans son blog pour comprendre qu'en aucun cas elle n'est contre les enseignants. Bien au contraire, elle milite contre l'infantilisation que l'on fait subir aux enseignants et au peu de confiance qu'on leur accorde.
    Maria Montessori, à la fin de sa vie, a, pour sa part, fini fatiguée justement du peu de motivation au changement et de l'aspect "méthode" que l'on a donné à son travail. Ses critiques à l'égard des enseignants son bien plus fortes. Pour dire, elle ne souhaitait même pas que des enseignants s'emparent de son travail car elle estimait qu'ils étaient trop peu ouverts à l'évolution...

    Si personne ne doute de la qualité de votre travail depuis tant d'année et si vous vous battez pour que ce genre de pédagogie (et non pas méthode!!!) existe dans vos classes, alors il n'y a là que du positif!
    Je serais heureuse d'avoir quelqu'un qui ouvre le débat, qui permet aux enseignants de développer ce travail et de le partager à plus grande échelle.
    Cela fait tant de bien de se sentir moins seul dans son travail.

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  12. De nombreux de blogs proposent du travail Montessori , il suffit de chercher... la CPB notamment
    Et cette enseignante est bien trop jeune dans ce métier pour en avoir une vision globale et de réelles compétences. C'est de la naïveté de pouvoir le croire ou alors réellement un dénigrement de notre métier. Je serai curieuse de savoir qui tire les ficelles? Ceux qui sont dans le métier savent qu'il faut du temps, de la remise en question pour parvenir à bien enseigner... Je ne suis absolument pas jalouse de celle qui a obtenu 3 millions d'euros de budget, je dis juste qu'avec 400 euros je suis plus limitée et j'arrive pourtant à faire avancer les choses mais je le fais sans tapage médiatique dans ma classe où je vis de sacrés bons moments avec mes élèves. Cette dame a trouvé la vache à lait, tant qu'elle arrive à se regarder dans une glace tant mieux pour elle , elle n'a aucun crédit à mes yeux. Je préfère lire directement les ouvrages de "Montessori" qui elle, avait de l'expérience et était dans une vraie démarche de réflexion, plutôt que de me contenter d'une pâle copie... :-)

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    1. Absolument et totalement d'accord. Prétendre avoir suffisamment de recul dans le métier au point d'être capable de prêcher une méthode révolutionnaire....quelle vaste fumisterie. Si c'est si révolutionnaire, je trouve bien dommage qu'elle ait totalement quitté le navire.

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  13. En aucun cas il ne s'agit de dénigrer les blogs comme la CPB qui est, effectivement une belle mine de ressources.
    Encore une fois, je ne suis pas une pro Céline Alvarez, simplement, je m'interroge beaucoup sur ses réflexions qui sont très fondées à beaucoup d’égards. Notamment le fait de toujours appuyer ses convictions sur des recherches scientifiques et donc qui ne sont pas de son fait. Je pense pourtant que la communauté scientifique n'est pas idiote dans son intégralité...
    Concernant le budget, encore une fois, je vous invite à lire son livre car elle est parti de rien, comme n'importe quel enseignant, elle a simplement frappé à la porte de la Cardie pour obtenir un budget. Si elle a osé le faire, alors tant mieux et libre à nous d'en faire autant.

    Il existe beaucoup d'enseignants très motivés qui font de très bonnes choses, mais certainement qu'il est possible de faire encore mieux et de manière plus efficace. Cette après-midi, je suis allée visiter une collègue qui a mis en place une classe respectant les lois naturelles de l'enfant depuis quelques années, en quadruple niveau, avec les tous petits moyens d'une toute petite mairie et ce qu'elle arrive à faire est merveilleux!
    Et voir où elle emmène ses élèves l'est également. Nous nous sommes rencontrées suite à la lecture commune du livre de Céline Alvarez et uniquement pour ça, c'est déjà positif. Cela ouvre le débat et l'échange des pratiques.

    Et pour finir sur votre propos, Céline Alvarez ne se revendique pas "Montessori". Il s'agit justement d'inviter à la réflexion. Seguin, Itard et Montessori nous ont laissé en héritage un matériel extrêment bien pensé mais surtout, ne nous enfermons pas dans ce matériel. Il faut continuer d'avancer, de se documenter pour adapter sans cesse.

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  14. J'ai pris ma gratte et j'ai chanté:

    <>

    Elle est belle Céline quand même.

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    1. Dis-moi, Céline, les années ont passé
      Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier ?
      De tout's mes soeurs qui vivaient ici
      Tu es la seule sans mari

      Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
      Tu as, tu as toujours de beaux yeux
      Ne rougis pas, non, ne rougis pas
      Sans ton bouquin
      Tu aurais pu me rendre heureux...

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