Comme nous l’avons mis en évidence, la qualité de l’action du directeur d’école est déterminante pour le climat de l’établissement. Le très fort impact sur ce dernier des variables composant cette action le mesure et le confirme, qu’il s’agisse du dynamisme, de l’organisation des conditions de travail ou de la qualité de vie professionnelle.
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... un préalable s’impose : mieux définir le métier de directeur d’école, ses missions, ses responsabilités. En effet, au regard des résultats de cette étude – portant il faut le rappeler ici sur 822 directeurs d’école – ces personnels vivent actuellement un certain malaise, se montrent insatisfaits, démobilisés et pessimistes dans leur majorité. Une des explications déjà mise en évidence par plusieurs enquêtes, études et recherches est la forte distorsion existant entre les objectifs assignés à l’exercice de l’activité des directeurs d’école et le peu de moyens mis à leur disposition pour les réaliser , associé à un manque de reconnaissance sociale.
La sociologie, et particulièrement celle du travail, nous montre que toute organisation sociale, petite ou grande, nécessite pour fonctionner harmonieusement la désignation d’un « leader » capable d’assurer le bon fonctionnement, de mobiliser les énergies et de conduire le changement. L’évolution actuelle de la fonction de directeur d’école : extension de ses champs d’intervention, multiplicité et complexification de ses responsabilités, importance fortement accrue de la gestion des ressources humaines, des relations partenariales, de l’organisation pédagogique et éducative, conduit à penser qu’une réflexion plus approfondie sur ce sujet serait est opportune.
Ce texte fait partie d'un vaste document sur "Le climat des écoles primaires" élaboré par Georges Fotinos en 2006 pour la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale (MGEN). Ce constat toujours d'actualité est partagé, je l'écris et le réécris, par tous ceux qui s'intéressent en tant soit peu à la question. Pire : la situation s'est tellement dégradée depuis l'année de parution du rapport qu'il est à craindre qu'aujourd'hui le même bilan de M. Fotinos serait catastrophique. Alors ? On fait quoi ? On laisse la question de côté au nom de la "paix sociale" chère à nos syndicats d'enseignants pour la plupart desquels ne pas bouger et ne rien faire est une preuve d'évolution ? Courage, M. Peillon !
Etre directeur d'école n'est pas une mince affaire. ce métier demande beaucoup de don de soi et une parfaite connaissance de la psychologie. L'éducation est une responsabilité mutuelle entre les parents et les éducateurs
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