Dans le contexte français, le directeur d’école primaire, contrairement
à ses homologues du secondaire, n’a aucun pouvoir hiérarchique dans
l’établissement et il ne peut en principe imposer une quelconque décision.
Hormis les décharges horaires dont il peut bénéficier en fonction de la taille
de l’école pour assurer les tâches administratives, sa charge
d’enseignement est identique à celle de ses collègues. Ce statut,
manifestement difficile à assumer, a été l’objet ces dernières années de nombreuses revendications et de « grèves administratives », bloquant la
remontée des informations réclamées par l’administration centrale. Si
l’augmentation de la prime et l’élargissement des décharges de classe liées à
la fonction sont clairement réclamés par les syndicats, la question de la
création d’un véritable corps des directeurs d’école reste en suspens, depuis
longtemps d’ailleurs puisque dès 1987, la création d’un corps de « maître
directeur » par René Monory avait engendré une levée de boucliers.
in "Les classes à plusieurs cours - Principes de constitution, affectation des élèves
et effets pédagogiques" IREDU 2007
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