samedi 6 septembre 2014

Un petit pas de plus...


Je dois avoir des capacités de résilience peu ordinaires, ou alors c'est afférent à la mission du directeur d'école -comme un cal dans les mains pour un travailleur manuel-, mais j'oublie chaque année une fois faite à quel point la rentrée des classes peut réclamer énergie et temps! Pour diverses raisons inhérentes à mon école elle n'est pas cette année encore "bouclée", mais les choses avancent bien. Et puis je fort bien aidé, par une IEN et son équipe attentives, une mairie aux aguets et disponible, des ATSEM et des services périscolaires compétents, une collègue qui prend de nombreuses choses en main... Bref tout va bien malgré quelques péripéties attendues ou non. Et puis, je sais faire, après tant d'années...

J'ai aussi d'autres raisons de me réjouir. Après l'arrêté du 22 juillet sur les indemnités de sujétions spéciales pour les directeurs d'école, c'est la circulaire 2014-115 qui est parue au BO il y a quelques jours, et qui précise les nouveaux régimes de décharges de service et leur évolution pour les prochaines années.

Oui, je l'admets, ce n'est pas grand chose concrètement au quotidien. Mais c'est énorme symboliquement! C'est la première fois depuis huit ans qu'une amélioration -même légère- de nos conditions de travail nous est proposée. C'est aussi une reconnaissance de nos difficultés. Ces deux textes sont deux premiers pas vers un avenir moins contraignant. Bien sûr la suite va être importante, voire primordiale, puisqu'il va s'agir avec le "référentiel-métier" d'une définition claire de notre mission, nos responsabilités, nos devoirs. Ce "référentiel" (je déteste ce mot) sera la base de nos prochaines discussions, nous aurons un socle indiscutable et opposable pour discuter le bout de gras et aller doucement mais sûrement vers le statut de directeur d'école que j'appelle de mes vœux depuis tant d'années!

Nous ne sommes pas arrivés, le chemin est encore long. Chi va piano va sano. Le GDiD a eu raison d'insister et de ne rien lâcher, malgré les obstacles semés sur sa route, malgré les doutes et la fatigue, malgré les attaques incessantes de ses adversaires. Le GDiD va continuer, il est aujourd'hui un interlocuteur légitime, reconnu et apprécié pour sa compétence, son honnêteté et sa constance... autant de raisons de persister, le statut est au bout.

Bon, je retourne à ma paperasse et mes plannings. Oui, nous sommes samedi, mais vous faisiez quoi, vous?

4 commentaires:

  1. C'est un petit pas que je vis comme un grand pas, mais aussi parce que je ne cache pas être déjà dans une situation privilégiée.
    Quand j'ai dit cela,je n'ai rien dit, je m'explique. J'ai la sensation (pas seulement une sensation en fait) d'avoir moins de temps en demi-décharge (ZEP) qu'avant en 1/4 de décharge!
    Ces heures de décharge sont bienvenues, quoiqu'en fait purement nécessaires, et ceci même si la jalousie, que j'avais anticipée et précisée sur un site-ami (!!), fait déjà ses effets!
    Le texte est sorti, la note de service également, donc signée par les collègues, d'où les premiers signes de jalousie (pas de souci: j'ai mes arguments, au pires mes convictions. Qu'elles y aillent!... (pas se faire voir, hein!?, ... en charge de direction...!)

    Effectivement le référentiel est très attendu, à défaut de statut, il ne s'agit pas d'être le chef, non! Juste de quoi ne pas se faire infantiliser par l'IEN pour des mises au point qui ne devraient pas mériter un arbitrage tiers...
    Il semble que la scission sur le sujet soit ad vitam eternam, sauf si statut arrive et que les craintes afférentes disparaissent.
    Pour précision: même en demi-décharge ZEP 5 classes, je suis sur mes plannings les samedi, mais aussi les dimanche. Ou sur la préparation de classe...

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  2. Bonjour,
    je m'étonne qu'un commentaire posté hier, et qui ne me semblait pas déplacé, ne soit pas publié.
    Un oubli? Temps de gestion, ou déplacé (?)?
    Cordialement

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  3. Il était en attente! Eeeh, j'ai du boulot! :-)

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  4. Un petit commentaire sans aucune jalousie mais je reste dubitatif.
    Tout le monde se réjouit de des changement des décharges de direction, moi aussi bien sur, mais quand est-il des grosses écoles, des 10 classes et plus. RIEN. Pas d'augmentation de l'indemnité, pas d'augmentation de décharge. Alors quand je vois un directeur déchargé à mi-temps en ZE avec 5 classes, c'est bien, cependant j'ai la même décharge avec 11 classes en REP+. Il n'y a pas quelque chose de paradoxale...

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